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Le site de la famille Finitzer

Son Histoire et sa Généalogie à Alteckendorf

 
 


 

les Finitzer d'Alteckendorf 

 Le premier  Finitzer à s'installer à Alteckendorf, est donc Georg Finitzer

Natif d'Issenhausen, la date de son déménagement vers Alteckendorf est inconnue. Cependant, lors de la signature de son contrat de mariage, le 18 février 1834 il est déjà domicilié à Alteckendorf où il est journalier chez un certain Monsieur Mattern. Le 1er mai 1834, il épouse la couturière Kuntz Marguerite née à Alteckendorf le 9 août 1803. Celle-ci, quelques années auparavant, le 7 février 1831, avait épousé le charpentier Jacques Harter . Ce dernier mourut le 5 avril 1833, après à peine deux années de mariage. Cette union est restée stérile.

Document: 
Copie certifiée conforme, datée du 25 février 1919, de l'acte de naissance de Georg Fenitzer , né le 5 Messidor An XII de la République Française, ou 24 juin 1804 à Issenhausen, fils de Hans Fenitzer  et de Maria Rosenfelderin. Cet extrait a été trouvé dans la minute de l'acte de vente numéro 10.755 du 7 mars 1935, passé devant le notaire North de Hochfelden au profit de Georges Finitzer; petit-fils de Georg Fenitzer. Après le retour de l'Alsace-Lorraine au sein de la France, Georges Finitzer  né allemand en 1881, a sans doute dû prouver ses ascendance française sur deux générations.

Kuntz Marguerite eut de son second mari Georges Finitzer, trois enfants:

une fille, morte très jeune, Finitzer Marguerite, née le 16 septembre 1835 et décédée le 18 mai 1837 et deux garçons; l'ainé, Finitzer Georges, né le 17 mars 1838 et le cadet, Finitzer Jacob, né le 25 juillet 1841. Ce dernier épousera le 18 avril 1872, à Alteckendorf, Burger Maria Catharina, née le 27 juin 1850 à Kirrwiller. 



Le Contrat de Mariage de Finitzer Georges (1804-1858) et de Kuntz Marguerite (1803-1887), veuve Jacques Harter.


Ce manuscrit de cinq pages écrit en langue française est daté du 18 février 1834. Il a été enregistré sous le numéro 814 par Maître Ritt, notaire à Hochfelden. L'original se trouve aux Archives Départementales de Strasbourg sous la cote 7E22.2/39. Je remercie madame Isabelle Matter, qui m'a fait parvenir des photographies de ce document. Il est a noter que le jour où Finitzer Georges signait ce contrat à Hochfelden mourrait, à Issenhausen, son père Jean. Le mariage fut célébré en la mairie d'Alteckendorf le 1er Mai 1834. 

Dans la transcription intégrale suivante, l'orthographe et la ponctuation de l'époque ont été conservées. Dans le document original aucun mot n'est écrit à l'encre rouge, cette couleur à été ici utilisée pour mieux distinguer les différents articles matrimoniaux du contrat.

Pour consulter les photographies de ce document, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous.

 doc.geneanet.org/actes/zoom.php


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18 février 1834

 

Mariage

Pardevant Maître Ritt et son collègue, notaire à la résidence de Hochfelden, arrondissement de Saverne, Bas-Rhin,

Sont comparus:

Le sieur Georges Finitzer, majeur d’ans, sans état, en condition chez monsieur Mattern, à Alteckendorff, où il demeure, fils du sieur Jean Finitzer, et de Marie Rosenfeld, conjoins laboureur à Issenhausen, agissant le sieur comparant à présenter de l’avis et conseil du sieur Jaques Mathis, tisserand, demeurant à Alteckendorff, son cousin, d‘une part,

Et dame Marguerithe Kuntz, veuve de feu le sieur Jaques Harter, vivant charpentier, à Alteckendorff, où elle demeure, agissant de l’avis et conseil du sieur Jaques Kuntz, laboureur demeurant à Alt - eckendorff, son père, d’autre part,

Lesquels sieur Finitzer et dame veuve Harter, en vue de mariage qu’ils se sont promis et dont la célébration devra incessamment avoir lieu, en ont fait, conclu et arrêté les conditions civiles qui suivent, 

Savoir: 

Article premier, Les futurs époux déclarent se soumettre au régime de la communauté, réduite aux acquets, partageables par moitié entre les futurs époux ou leurs héritiers; les apports et héritages restans à chacun bien propre et réservé et sujet à remploi en cas d’aliénation; les dettes antérieures au futur mariage restent à la charge de celui des futurs époux, qui les aura contractées. 

Article deux, La future épouse déclare posséder en toute propriété, une maison, avec cour, grange, écuries, jardin verger et potager, andomus appartenus et dépudomus, le tout situé à Alteckendorff entre Georges Klein, le sieur Moritz de Pfaffenhoffen et Georges Schnepp devant la rue et derrière communal.
Plus tous les outils et ustensiles servant au train de labour et à la culture des terres, connus sous la dénomination de Schiff und Geschirr, handbau, Scheurengeschirr, fuhrmissen, tous les ustensiles de cuisine, ceux servant à faire le pain et les lessives, connus sous le nom de Küschen, Cauch*, und Backgeschirr sans exception deux pots économiques avec leurs lunettes, les pots de fer, une grande et une petite cuve à lessive, et une vache.
Lesquels objets la future épouse déclare faire donation au futur époux qui accepte, mais au cas seulement que le futur vient à survivre la future, à charge par le futur le dit cas arrivant de décompter dans la succession de son dit legs sa dite femme prémourante, avec somme de seize- cent francs et de supporter les mêmes réserves et charges qui sont imposées à la future épouse dans la donation des dits objets contenus dans l’article quatre de son contrat de mariage avec son premier mari défunt reçu Maître Achard, notaire à Hochfelden, le 11 Janvier 1831, duquel le fiancé déclare avoir parfaite connaissance. 

Article trois, Le père de la fiancée agissant tant en son nom que pour et au nom de sa dite femme, déclare constituer en dot à sa dite fille la fiancée qui ayant en toute propriété, savoir: 

1° Environ dix ares de terres, au ban de Schwindratzheim, auf du’ Obermatt, auf den Kummen, entre bien de notre Dame de Strasbourg et un inconnu de Schwindratzheim. 

2° Environ cinq ares de pré au ban d’Alteckendorff, in der Schweinbach, übers Thal, d’un coté Georges Richert de l’autre Yerri Achelmann en haut le père du coté du ruis. 

3° Environ sept ares et demi de terre, au ban d’Alteckendorff, auf dem Küss, entre Jaques Kaisser et monsieur Moritz de Pfaffenhoffen par haut la haie, en bas communaux 

Évalués à défaut de bail à un revenu annuel sans déduction des charges pour faciliter la perception des droits d’enregistrement de dix huit francs. 

Article quatre, La future épouse déclare que tout ce qu’elle apporte en mariage, tant activement que passivement est constaté dans le contrat de mariage avec son premier mari défunt, ci devant allégué, et sur l’inventaire de la succession de ce dernier, qui a été dressé par le dit Maître Achard notaire à Hochfelden, le 25 avril 1833.
La future observe cependant qu’elle doit encore une somme de 112 francs sur une pièce de terre dont elle a le titre en mains. 

Article cinq, Le futur époux déclare apporter en mariage provenant de ses épargnes, 

1° Une somme de 400 francs, argent comptant. 

2° Un coffre à fermer à clef. 

3° Une tais de lit de dessus, une tais d’oreiller, de demi Kilsch, et un drap de lit et deux et demi hectolitres de vin nouveau. 

De plus il a à prétendre de son frère, Jean Finitzer à Issenhausen, pour Hochzeitgeld, suivant le contrat de mariage de ce dernier, qu’il dit avoir été passé il y a moins de cinq ans devant le dit Maître Achard, une somme de 200 francs. 
Du reste tous les biens immeubles que le fiancé possède sont constatés par titres de propriétés authentiques. 

Article six, Convenus entre les futurs époux, que si ce mariage vient à se dissoudre sans postérité né ou à naître d‘icelui, le dernier vivant d’eux devra avoir cinq termes annuels égaux pour rendre et rembourser les apports et héritages du prémourant, le premier an après la mort, ainsi de suite, sans intérêts, moins les meubles et immeubles existans en nature à rendre de suite. 

Article sept, Le futur époux déclare faire donation à sa future pour don matutinal, une somme de 100 francs; avec la condition que si la dite fiancée meurt sans postérité de ce futur mariage, les 100 francs retomberont au futur ou au siens.
Par contre la future assure à son futur en cas que ce dernier vient à lui survivre, la jouissance gratuite du lit nuptial, aussi longtemps qu’il restera veuf.
Lesquelles clauses et sections matrimoniales les parties ont promis de tenir fermes et stables car ainsi il a été convenu et arrêté. 

Dont acte: 

Fait et passé à Hochfelden en l’étude de Maître Ritt, dépositaire de présenter, l’an 1834, le 18 février, et ont les parties signé avec les notaires le tout après lecture par interprétation en langue allemande faite.

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* Lire Koch pour Cauch, cuire en français.


Document: Photographie de la dernière page de ce contrat. Les deux premières signatures sont celles des futurs époux.

 


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