finitzerfamily.wifeo.com

Le site de la famille Finitzer

Son Histoire et sa Généalogie à Alteckendorf

 
 

 

 les Finitzer d'Issenhausen

La présence de la famille Finitzer est attestée à Issenhausen de 1793 à 1871, soit quatre générations pour quelques 78 années. 


Johannes Finitzer
est le fondateur de cette maisonnée. Il est né le 6 juillet 1762 à Dossenheim sur Zinsel, au sein du modeste foyer du journalier Johannes Peter Finitzer et de Maria Catharina Glassmann, qui sont avec leurs parents, les ancêtres de la famille Finitzer les plus lointains les mieux connus à ce jour. Leurs vies durant, ils habitèrent à Dossenheim. Le père, Johannes Peter est né en 1740 et décède à 59 ans, le 7 octobre 1799; la mère, Catharina Glassmann est née vers 1733 et décède le 1er octobre 1797.


acte de baptême de Johannes Finitzer
Document: Acte de Baptême de Johannes Finitzer du 8 juillet 1762. L'enfant est né six mois après le mariage de ses parents. Le pasteur de Dossenheim indique que les parents ont entretenu une liaison hors mariage et ont pour celà écopé d'une amende officielle.



Le premier mariage civil célébré à Issenhausen

Johannes Finitzer est âgé de trente ans quand il épouse le 31 janvier 1793, à Issenhausen, Maria Catharina Rosenfelder, alors âgée de vingt cinq ans. Maria Rosenfelder est née le 5 janvier 1768 à Zutzendorf. Lors de son mariage, ses parents Jacob Rosenfelder et Maria Schultz sont déjà décédés depuis plus de douze années, mais son frère Georg Rosenfelder est lui présent en tant que témoins et tuteur. La jeune mariée est enceinte et presque à terme. Elle accouchera, quelques semaines plus tard, le 5 mars 1793 chez sa famille à Obermodern. Sa petite fille sera prénommée Katharina mais ne vivra que quelques heures et sont décès sera enregistré le même jour. 

En cliquant sur le lien ci-après, on peut visualiser les photographies de l'original de leur acte de mariage  doc.geneanet.org/actes/zoom.php  Pour le lecteur qui pas un habitué de l'écriture allemande de 1793, j'ai établi une transcription de ce texte qui est le tout premier acte de mariage civil célébré en la maison communale d'Issenhausen.

Auf heut den ein und treÿsißten Monats Tage Januar, ein tausend sieben hundert neuntzig und treÿ im zweyten Jahr der frantzsöhsichen Republic nach denen lant gesetze geschenn vorherige bekanntmachung, saÿnd eber mal vor mir Hanß Georg Richert der Beamter von Isenhausen, welcher den acht und zwantzigsten Christmonat eintausend sieben hundert neuntzig und zweÿ zum beamten in Isenhausen ist er wahlet worden, erschienen in gegenwart beÿ der heitiger gezeigen benand Johannes Fennetz der ladiger welcher volle Treÿsig Jahren hat, Sohn deß Petters Fennitzers und Maria Catharina Fennitzer in Ehliche bürgersleib in Doßenheim, an einem so dann und Maria Rosenfeltin welche volle fünf und zwantzig Jahr hat Tochter deß Jacobs Rosenfelders und Maria Schultzin von burgerte ein wohner in Zutzendorf ester seit gezeigen wie hern Vallentin Urban Ackersmann in Isenhausen und Jacob Mutzig Huffschmit in Isenhausen anderseit Georg Rosenfelter burger in Zutzendorf und Johann Binder Burger in Obermothern beite vorwande, diese beÿde Ehelistige Persohnen haben aber mal freÿ vor sich bekannt, daß sie würcklich gesinnt seÿnd, ihr vor mir und den gezeigen gethanes Ehe vorsprachen würcklich zu voll bringen, und noch dem diese beÿde ihre Worte vor sich gegeben, daß sie einander Ehelichen wollen als habe ich als öffenlichen Beamter ihnen beÿde in gegenwart der gezeigen die  anzeige gethan, in namen deß Gesetzes daß sie würcklich Ehlich miteinander werbenden seÿn woruber dieser act auf gesetzt welchen die Hochzeiterin eigenhandig unterschreiben haben nebst den gezeigen aber der Hochzeiter nicht schreiben kann wegen die lasigkeit seine Eltern so geschehn im zweÿten Jahr der frantzsosischer Republic

Hanß o Fennetzer als Hochzeiter Handzeichen   Maria Rosenfelterin als Hochzeiterin  Georg Rosenfelder als Vogt  Johannes Binder als Zeig  Valentin Urban als Zeig  Jacob Mutzig als Zeig  Hanß Georg Richert Beamter

Da ich öffendlich beamter Hanß Georg Richert in hiesiger Municipalität von Isenhausen obigen Heÿraths act bereits auf gesetzt und solcher unterschreiben worden bevor ich die Muster fur die Geburst Heÿrath und Sterb acten erhalten  habe mithin aus mangel gehöriger Einsicht in dem obigen act wesendliche Stüde ausgelassen so habe gegenwärthig daß noch fehlende in obigen act mit noch folgen den hupplie wollen mit beÿstand unterschreibenne Zeigen als nehmlich Valentin Urban vierzig Jahr alt ackersmann Anstett Schweÿer funf und funftzig Jahr alt ackersmann Georg Ettlinger  neün und viertzig Jahr alt ackersmann semtlich sind in hiesiger Municipalität wohnhaft im Nieder Reinischen Departement und mit den Zarte in auf keine weiße vorwandt was erstlich den Geburts act des Johannes Fennitzer betrift so ist solchen den achten Heumonats ein tausend sieben hundert zwaÿ und sechszig aus den rechtmaßigen Ehe des Peters Fennetzers burger zu Doßenheim in Nieder Reinischen département und der Catharina Glaßmann zeÿgt worden zweitens aus dem geburts act der Maria Rosenfeld erhallt daß solche zu Zutzendorf in Nieder Reinischen Departement den funften Janüar ein tausend sieben hundert acht und sechszig aus der rechtmäsige ehe des verstorbenen Jacob Roßenfelders burgers zu Zutzendorf im Nieder Reinische Departement und von der verstorbenen Maria Schultzin erzügt worden was trittens den verkundigungs act betrift vor dem gegenseitigen Heÿrats verspruch zu kunftigen Eheleute so vor mir Hanß Georg Richert den acht und zwantzigsten Januar auf gesetzt und den Nehmlichen Tag an die Thür des gemeinen Haußes von Isenhausen in welchen die zukünftige Eheleute ihr letzte Aufenthalt gehabt angeschlagen wenn dann entlich gegen die Heÿraths des bewusten Johann Fennitzer und der bewusten Maria Rosenfelterin keinn ein wendung gemacht worden und nach dem ferner auch Johannes Fennitzer und Maria Rosenfelderin am heitigen dato den ein und treisigsten Januar dieses Jahres vormittags um zehn Ühr laut erklärt daß sie sich mit ein ander verheÿrathen wollen so habe ich im nahmen deß gesetzes den aus Spruch gethan daß Johannes Fennetzer und Maria Rosenfeldin ehlich mit ein ander verbunden seyn und gegenwärtig laut gesetzts die Parteien und Zeigen mit mir nach obigen act unterschreiben haben wo von der Hochzeiter so in gewöhnliches Handzeigen macht weil er nicht schreiben kann und welches denn gegenwärtig durch die angefürte Zeigen geschehe ist in der nach stehenden Ergäntzung solches actes so gesheh, in gemeinen Hauße zu Isenhausen an dem Tage Monat und Jahr wie oben gesagt worden.

Valentin Urban als Zeug  Anstett als Zeug Georg Edlinger als Zeig Jacob Edel Hanß Georg Richert offenlicher beamter

 Il ressort de ce texte que Johann Georg Richert élu au poste d'officier public de la commune d'Issenhausen le 28 décembre 1792 à établi cet acte le 31 janvier 1793 avant que les autorités de la jeune République ne lui fasse parvenir des modèles pouvant lui servir d'exemples pour pouvoir établir des actes de naissances, mariages et décès conformes à la nouvelle loi. Aussi dans la crainte que cette union soit entachée de nullité il a décidé en présence de quatre témoins d'y ajouter un adenda plus long que l'acte lui même après les signatures des époux et témoins. Là sont inscrit les dates, lieux et parentés de naissances des époux ainsi que la notification de la proclamation des bans du 28 janvier 1793. Il faut aussi dire que Johannes Finitzer n'a pas pu signer cet acte ne sachant pas écrire wegen die lasigkeit seine Eltern. A cause de l'indolence de ses parents selon le jugement sévère de l'officier d'Issenhausen. Sa seule marque est un petit rond. D'ailleurs tous les actes de naissances et de décès de ses enfants portent cette simple marque.  

Après 41 années de vie commune, Johannes s’éteint le 18 février 1834, à l’âge de 71 ans.
 Acte de décès de Johannes Finitzer en 1834
Document: Acte de décès de Johannes (Jean) Finitzer. Le déclarant est son fils Jean Finitzer. Mais ce dernier n'ayant pas connu ses grand-parents à indiqué à l'officier d'Etat-Civil une fausse filialition pour son père. Jacques Finitzer et Catherine Müller à la place de Johann Peter Finitzer et Maria Catharina Glassmann.


Maria lui survivra encore huit années, mais décèdera à l’âge de 74 ans, à Issenhausen, le 30 mars 1842. 
Acte de décès de Maria Rosenfelder
Document: Acte de décès de Maria Rosenfelder. Cet acte est lui aussi erroné au sujet des parents. Le prénom de son père est Jacob et non pas Georg. Le patronyme de la mère est tout simplement manquant.


Descendance de Johannes Finitzer et de Maria Rosenfelder 

De ce couple de simple journalier installé à Issenhausen, sept enfants vinrent au monde entre 1793 et 1811: 

L’aînée, Katharina Finitzer est née le 5 mars 1793 à Obermodern. Son père ne semble pas être présent. La naissance est déclarée par sa marraine Katharina Rosenfelder. Le décès de cette fille survient le même jour, quelques heures plus tard. Sur les deux actes, le nom de famille est orthographié FELITZER.   


Maria Finitzer est née à Issenhausen le 30 Brumaire de l'an 5 de la République (20 novembre 1796). Le 24 janvier 1828, à Obermodern, elle épouse Jacques Krieger, né le 20 janvier 1806 à Obermodern et veuf de Barbara Mehl. Ce couple sera recensé en 1836 dans cette localité comme habitant la maison 132 sur la route. Mais aucun enfant n’est mentionné pour cette année là. Il semble que ce couple soit resté sans descendance; aucun enfant n'ayant été déclaré en la mairie de Obermodern. Jacques Krieger décède à l' âge de 55 ans à Obermodern, le 1er octobre 1861. Son décès est déclaré par deux neveux, Michel et Georges Lutz, journaliers à Obermodern. Marie Finitzer décède deux ans plus tard, le 17 décembre 1863 à Obermodern. Le décès est déclaré en mairie par son neveu, le journalier Michel Lutz et par un voisin, le cantonnier Michel Bachmann. Sur son acte de naissance, à Issenhausen, son nom apparait sous la forme FENNETZER et à Obermodern, sur ses actes de mariage et de décès, son nom est ortographié FENITZER. 


Acte de naissance de Maria Finitzer
Document: Acte de naissance de Maria Finitzer

Le 8 janvier 1828 est dressé chez Maître Louis Petri d'Ingwiller, le contrat de mariage de Marie Fenitzer d'Issenhausen et de Jacques Krieger le jeune d'Obermotern (Obermodern). Le document suivant est le recto de ce contrat. Il est immédiatement suivi de sa transcription. 

contrat de mariage de Maria Finitzer et de Jacques Krieger de 1828



8 janvier 1828 contrat de mariage                            numéro 11
Pardevant Louis Pétri Notaire royal résident à Ingwiller en présence des témoins ci après nommés et soussignés sont comparus le sieur Jacques Krieger dit le jeune, journalier veuf demeurant à Obermotern d’une part et Demoiselle Marie Fenitzer fille majeure sans profession de Jean Fenitzer laboureur demeurant à Issenhausen  et sa femme Marie Rosenfelder sous l’autorité de ses dits père et mère, chez lesquelles elle est domiciliée d’autre part. lesquels en vue de mariage proposé entre eux et dont la proclamation et célébration seront incessamment faites ont voulu souscrire leurs conventions matrimoniales de la manière et ainsi qu’il suit;

Article premier
Le futur assure sur son bien le plus étant, à la future, qui accepte, pour don matinal la somme de soixante francs, de sorte rependant, qui si elle pré décède le futur sans qu’il y ait d’enfants né du présent mariage, cet article est nul.

Article deux
La future aura de convention expresse mais seulement au cas du prédécès du futur l’incontestable faculté de s’approprier pour une somme de six cent cinquante francs, la maison, que ledit futur possède dans la commune d’Obermotern  avec cour, écuries, jardin, droits, aisances et dépendances d’un côté Michel Mathis d’autre Catherine Springler par devant le chemin et par derrière aboutissant mais dans aucun cas les droits de jouissance appartenant au père du futur Jacques Krieger le vieux journalier demeurant audit Obermotern, dans ladite maison seront diminués ou lésés. Il aura durant sa vie l’exercice de ces droits tels qui sont exprimés dans l’acte de donation faite en faveur dudit futur, ledit acte passé devant le dit notaire le trente avril dix huit cent vingt cinq enregistré le sept suivant.

Article trois
Les père et mère de la futur les susdits conjoints Fenitzer, dont la femme agit sous l’autorité du mari donnent à ladite future la jouissance libre d’environ sept ares de terre au ban de Kirrwiller au Canton Weinberg entre  Jean Wild d’Issenhausen et la veuve Edlinger par en haut et en bas des tenants estimé à un revenu de cinq francs, mais cette jouissance se fera à la mort desdits père et mère.

Article quatre
Ce que chacun des futurs apporte en ce mariage avec tout ce qui pendant sa durée lui écherra par successions, donations ou autrement lui sera un bien propre et réservé dont le cas échéant l’existant sera rendu en naturel et l’inexistant au prix de l’estimation par remplacement; ces propres respectifs seront prouvés par des actes authentiques et des désignations séparées. La futur apporte des ses salaires de servante: un lit de dessus de futaine, un lit de dessous de toile de brabant, un traversin de futaine et un idem de brabant - Une paillasse d‘étoupe, un rideau de lit de toile de coton, trois tais de lit de demi Cologne- quatre idems de traversin - Trois draps de lit en toile de petit chanvre- une nappe de toile de chanvre - Deux idems d’étoupe -  Deux idem disons deux essuie-mains d’idem. - un idem de chanvre. - une serviette de chanvre. - un coffre de sapin. - et en argent comptant deux cent quatre vingt francs, le tout outre la somme de deux cent francs qu’elle a à répéter pour terme de maison sur son frère Jean Fenitzer laboureur demeurant à Issenhausen.

Article cinq
Les acquêts qui seront faits par les futurs durant leur union leurs appartiendront en commun ou à chacun par moitié.
Les parties en outre assistées du père du futur et du frère de la futur susnommées ainsi que du sieur George Lutz le jeune Laboureur demeurant à Menchhoffen cousin du futur réitèrent acceptent et conviennent en conventions matrimoniales pour y tenir.
Fait lu et interprété en langue allemande en présence des sieurs Joseph Sprecher cordonnier et Philippe Mathis de disant le vieux Tisserand tous les deux demeurant à Ingwiller comme témoins à ce requis et soussignés avec les parties et le notaire, à l’exception des deux pères qui ne sachant signer, de ce enquis, ont faits leur marque. A Ingwiller le huit Janvier dix huit cent vingt huit.
.....................................................................................................................................


Le troisième enfant de Johannes Finitzer et de Maria Rosenfelder est Jean Finitzer. Il est né le 7 Nivôse de l’an 8 de la République ou 28 décembre 1799, il restera domicilié toute sa vie durant à Issenhausen.

Acte de naissance de Johannes Finitzer
Document: Acte de naissance de Johannes Finitzer

Le quatrième enfant, ne vivra guère longtemps. Georg Finitzer est né le 29 Nivôse (Schneemonat dans le texte) de l’an 11 de la République ou 19 janvier 1803 et décède 27 jours plus tard le 26 Pluviôse de l’an 11 (15 février 1803). 

Le cinquième enfant, Georg Finitzer aura une fortune plus heureuse que son malheureux homonyme. Né le 5 Messidor de l’an 12 de la République à sept heures du mâtin (24 juin 1804), il quittera Issenhausen pour s'installer à Alteckendorf. De son mariage en 1834 avec Marguerite Kuntz, sont issus tous les Finitzer liés au village d’Alteckendorf. Il y est décédé le 19 mars 1858. La majeure partie du site finitzerfamily est consacrée à la descendance de ce personnage.
Acte de naissance de Georg Finitzer
Document: Acte de naissance de Georg Finitzer

Le sixième enfant, Jacob Finitzer décédera lui aussi très jeune. Né le 24 mars 1808 vers 15 heures, il décède quelques quarante semaines plus tard, le 1er janvier 1809 entres 11 et 12 heures. 

Le septième et dernier enfant connaîtra un sort analogue. Jean Finitzer est né le 29 juin 1811 à 5 heures du mâtin, mais il décèdera dès le 4 août 1811.


Jean Finitzer et Marguerite Brechbiel

Le deuxième enfant du couple Johannes Finitzer et Maria Rosenfelder, Jean Finitzer est né le 28 décembre 1799, il restera domicilié toute sa vie durant à Issenhausen, où il décèdera le 13 mai 1871.  Le 23 août 1827, il épouse, à Issenhausen, Marguerite Brechbiel née le 7 Nivôse an XII de la Réublique ou 29 décembre 1803 à Alteckendorf. Mais avant que les noces soient célébrées, un contrat de mariage a été dressé le 2 août 1827 chez Maître Achard, notaire à Hochfelden.
On pourra trouver les photographies de ce document en cliquant sur le lien suivant:
http://doc.geneanet.org/actes/zoom.php?verifauth=1&idacte=552039
Les lignes qui suivent sont la transcription de ce contrat:


Contrat de Mariage du 2 Août 1827 n° 920

Pardevant Maître Achard notaire à la résidence de Hochfelden.
Furent présents
Jean Finitzer, fils de Jean Finitzer et de Dame Marie Rosenfeld, avec lesquels il demeure à Issenhausen, futur époux, d’une part,
Et Marguerite Brechbühl fille majeure de Jean et de feu Catherine Matter, domiciliés à Alt Eckendorff, future épouse, d’autre part.
Lesquels ont arrêté ainsi qu’il suit les conventions civiles du mariage projeté entre eux.
Savoir:

Article premier
Il y aura communauté d’acquêts partageable par moitié entre l’époux survivant et les héritiers du prédécédé. Tout ce que les futurs apportent respectivement en mariage, tout ce qu’ils hériteront ou recevront de toute autre manière pendant la durée de leur union restera à chacun un bien propre et réservé, sujet à reprise ou à remploi.

Article deux
Les père et mère du futur, la femme de son mari autorisée à cet effet déclarent en faveur de mariage faire donation par préciput et hors part avec dispense de rapport à leur fils le futur ce acceptant, des objets suivants, savoir:
1°) Une maison avec cour, grange, écuries, jardins, appartenances et dépendances située à Issenhausen dans la rue communale, entre Michel Haudenschild et Valentin Klein.
Plus tous les outils servant à l’exploitation et à la culture des terres, connus sous la dénomination générale de Schiff und Geschirr, tous les ustensiles et instruments servant à la cuisine et à faire les lessives connus sous le nom  de Bauch und Bach Geschirr, les poules et les oies qui se trouvent dans la cour. Enfin le s biens communaux dont jouit le propriétaire de la maison cédée
2°) Environ cinq ares de jardin verger au ban d’Issenhausen im Grünbühl , le tiers supérieur de quinze ares, d’un bout les donateurs de l’autre Valentin Klein, d’un côté traversant  de l’autre le dit Valentin Klein; ces biens n’étant pas loués ont été estimés à un revenu annuel de quarante cinq francs sans distraction des charges.
 Cette donation est faite aux charges, clauses et conditions suivantes:
1°) Les donateurs se réservent le logement viager et gratuit, conjointement avec les futurs dans la grande chambre de la maison donnée et même le droit de mettre leur lit derrière le fourneau de cette chambre. Plus le droit de se servir de tous les outils et ustensiles comme les futurs eux-mêmes et conjointement avec eux. Place dans toute la maison et les dépendances pour tous leurs besoins. Enfin la jouissance viagère et gratuite de la moitié du lot communal.
2°) Les frère et sœur du futur auront le logement gratuit dans la maison donnée, tant qu’ils resteront dans le célibat et se comporteront honnêtement. Si les futurs l’exigent les donateurs seront cependant tenus de faire faire ce logement à l’emplacement où se trouve aujourd’hui l’écurie, à coté de la maison et ce à leurs propres frais.
3°) La donation est en outre faite pour une somme de neuf cents francs dont le futur payera deux cents francs à chacun de ses frère et sœur Georges et Marie, lorsqu’ils se marieront ou atteindront leur trentième année. Il gardera entre ses mains pour s’égaliser avec eux pareille somme de deux cents francs. Et les trois cents francs restants il les payera aux donateurs par annuités de cinquante francs dont la première à Noël de l’année mil huit cent vingt sept et les autres à pareil jour des cinq années suivantes. Tous les paiements ci-dessus stipulés se feront sans intérêts jusqu’à l’échéance. Le futur ne pourra cependant jamais être tenu de faire deux paiements dans la même année, le cas échéant, le frère ou la sœur seront préférés aux donateurs dont l’annuité ira alors à l’année suivante et l’aîné des frère et sœur sera préféré à l’autre qui sera tenu d’attendre à l’année suivante.

Article trois
Le futur le prédécès arrivant fait donation à la future qui accepte, de tous les objets qu’il vient de recevoir de ses père et mère par l’article deux ci avant et aux mêmes charges & conditions et pour la même somme de neuf cents francs.

Article quatre
La future déclare apporter en mariage tant ce qu’elle à recueilli dans la succession de sa mère constaté par un inventaire dressé par Maître Achard alors notaire à Hochfelden le vingt mars mil huit cent dix sept, enregistré. Plus un lit complet avec rideau et trois entaillures complètes en toile de Koelsch, six nappes, un coffre en bois de sapin; le tout provenant des ses épargnes.

Article cinq
Le futur déclare reconnaître pour être né de ses faits et œuvres l’enfant mâle dont la future est accouchée il y a environ quatre semaines et qui a été inscrit sur le registre de l’État Civil de la commune d’Alt Eckendorff sous le prénom de Jacques, comme étant né de la future et de père inconnu; voulant que le dit enfant porte le nom de Finitzer comme le futur lui-même.

Article six
Le survivant des futurs en cas de prédécès de l’un ou de l’autre sans qu’il existe d’enfants aura huit termes annuels et égaux pour rembourser les apports et prétentions du prédécédé; le premier de ces termes écherra un an après le décès et les autres ainsi de suite d’année en année sans intérêts.

Telles sont les conventions des parties qui approuvent la rature d’un mot nul ci-dessus.
Dont acte
Fait et passé en l’étude le deux Août mil huit cent vingt sept en présence des sieurs Henri Mathis cultivateur à Alteckendorf et Jean Dutt cultivateur à Issenhausen, les deux témoins requis qui ont signé avec les parties et le notaire à l’exception du père du futur qui interpellé de signer a déclaré ne le savoir et a fait sa marque.
.......................................................................................................................................

Marguerite Brechbiel décède le 30 mars 1857 à quelques semaines du trentième anniversaire de son mariage. Son époux restera veuf 14 années, avant de décéder à son tour en 1871.

Acte de décès de Marguerite Brechbiel
Document: Acte de décès de Marguerite Brechbiel en 1857

Acte de décès de Jean Finitzer en 1871
Document: Acte de décès de Jean Finitzer du 13 mai 1871. Le premier déclarant du décès de Jean Finitzer est Jacques Brechbiel, âgé de 43 ans et tailleur d'habit de profession. Il s'agit donc du fils naturel de Marguerite Brechbiel que Jean a reconnu comme son fils dans l'article cinq de son contrat de mariage du 2 août 1827. Mais contrairement à ce qui est dit dans cet article Jacques Brechbiel n'a pas prit Finitzer comme patronyme. Faut-il conclure que Jean Finitzer n'est pas son vrai père ?  La seule chose de sûre est que cette reconnaissance de paternité n'a pas été officialisée lors du mariage du 23 août 1827 comme cela était d'usage à cette époque. De plus, Jacques Brechbiel, dans cet acte ne dit pas qu'il est le fils de Jean Finitzer; il dit seulement qu'ils furent voisins.


Jean Finitzer et Marguerite Brechbiel eurent un fils, dénommé Jean Finitzer né le 28 décembre 1837 et une fille Marguerite Finitzer, née le 27 avril 1841 à Issenhausen. Le 19 mai 1867, cette dernière donne naissance en dehors des liens du mariage à un fils, prénommé lui aussi Jean Finitzer. Ce dernier épouse, à Baerenthal en Moselle, le 11 juin 1896, une dénommée Sophie Bernhardt. Par la suite, le 13 juillet 1871, Marguerite Finitzer épousera un veuf, son cousin germain Jean Brechbiel né à Alteckendorf le 20 janvier 1827. Deux filles leurs viendront au monde mais décèderont à l'âge de l'enfance.

 

 




Créer un site
Créer un site